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   N'oubliez pas votre esprit! Prenez soin de votre santé mentale
 
Vous avez un problème de santé mentale. Devriez-vous en parler ou non?

Si un médecin a diagnostiqué dans votre cas un trouble de santé mentale, la difficulté que vous éprouvez à en parler à votre famille, à vos amis et à vos collègues pourrait s'avérer insurmontable. L'image et le mystère associés aux maladies mentales ainsi que la crainte d'un changement au niveau des relations ou d'être mal jugé peuvent créer de la peur et des obstacles à la communication. Cependant, un solide appui émotionnel et physique peut avoir un impact positif sur votre rétablissement et accomplir des merveilles dans votre esprit et votre mieux-être.

Devrais-je en parler?
C'est à vous de décider si vous en parlez ou non. Vous avez le droit de choisir la personne à qui vous voulez en parler et ce que vous avez l'intention de révéler. Au moment de prendre une décision, il est important de tenir compte de ces éléments :

  • En parlant de votre santé mentale, vous apaisez votre esprit, vous faites disparaître l'image négative associée à cette maladie et, par l'honnêteté et l'ouverture de vos propos, vous calmez les craintes que peuvent éprouver les gens.
  • Le fait d'être préparé à répondre à tous types de questions peut apaiser une situation qui pourrait s'avérer très émotionnelle. Décidez à l'avance les renseignements que vous n'avez aucune objection à partager et les précisions que vous voulez apporter. Ensuite, en compagnie d'un être cher ou d'un professionnel de la santé, pratiquez vos réponses - et votre refus poli de répondre.
  • La protection de votre vie privée, votre degré d'aise, le soutien prévu et la sécurité seront des facteurs pouvant affecter votre décision. N'oubliez pas : si une personne souffrant de cancer ou d'hypertension n'est pas obligée de parler de son état de santé, pourquoi devriez-vous parler du vôtre?
  • Vous n'êtes pas seul. Plus de 4,5 millions de canadiens, c'est-à-dire 20 pour cent de la population, souffriront d'une maladie mentale à un moment ou l'autre de leur vie.

Une question bien personnelle
Allez-vous en parler à votre famille immédiate seulement? Pensez-vous que vos amis vous seront fidèles quand vous irez moins bien? Il est difficile de décider ce que vous devez dire ou ne pas dire aux personnes de votre entourage. Cependant, les êtres chers peuvent aussi vous apporter leur soutien et leur compréhension au moment où vous en avez le plus besoin. Pensez à :

La personnalité de chacun. Certaines des personnes que vous aimez pourraient porter un jugement, alors que les autres manifesteront de l'attention et de la compassion. Leur personnalité jouera un rôle important dans leur façon de réagir à votre maladie mentale. Les personnes loyales, ouvertes ou confiantes seront plus sujettes à offrir des mots d'encouragement et l'appui de leur amour. Dans l'incertitude, commencez par dire que vous venez de passer des moments difficiles et voyez quelle sera leur réaction avant d'en révéler davantage.

Vos besoins. Votre trouble mental pourrait-il vous mettre en danger? Votre comportement pourrait-il changer? Vos besoins devraient jouer un rôle lorsqu'il s'agira de décider ce que vous direz et à qui vous en parlerez. La personne qui vous amènera chez le médecin, qui vous aidera à faire votre magasinage ou qui vous prêtera l'appui de son épaule pourrait vous aider à vous rétablir. Communiquez avec des personnes que vous aimez, qui vous font rire quand vous êtes triste et qui peuvent voir votre rétablissement sous un jour positif.

Au travail
Vous pourriez craindre que les commérages de bureau s'emparent de votre histoire et la montent en épingle. Au travail, la décision de parler de votre maladie mentale pourrait être plus difficile à prendre en raison de l'incertitude en ce qui concerne la réaction du personnel de gestion et la possibilité d'être jugé sur les ouï-dire. Voici des points auxquels vous devez réfléchir :

  • Protéger votre vie privée. C'est une chose d'en parler à votre supérieur immédiat, mais ce n'est peut-être pas une bonne idée d'en parler à Marie-Josée au poste de travail 4, à Robert à la salle du courrier et à Yvette à la cafétéria. Il n'est pas toujours facile de garder un secret au travail. Choisissez une personne en qui vous avez confiance - de préférence un gestionnaire ou un superviseur - qui puisse servir de confident et vous apporter son appui.
  • Vos besoins peuvent changer. Si vous devez prendre des médicaments, des pauses supplémentaires ou s'il vous faut un horaire variable, ce pourrait être une bonne idée de parler de votre maladie mentale à votre supérieur ou aux membres de votre équipe. Le soutien de collègues en qui vous avez confiance pourrait alléger la pression, car il n'est plus nécessaire de camoufler votre maladie.
  • Les questions de sécurité. Votre sécurité et celle de vos collègues peuvent jouer un rôle important dans la décision de parler de votre maladie. S'il existe une possibilité que votre maladie entraîne une situation de crise ou si vous prenez des médicaments, vous pourriez devoir en parler à quelqu'un au travail afin qu'une personne soit prête à intervenir, s'il y a lieu.

La décision de parler de votre maladie à certains membres de votre famille, amis ou collègues doit faire l'objet d'un processus sélectif. Vous pourriez craindre de voir des changements s'effectuer dans leur façon de vous percevoir. Cependant, en choisissant avec soin les personnes à qui vous consentez à révéler cette information, qu'il s'agisse d'êtres chers ou de collègues, vous commencerez à bâtir un précieux réseau d'entraide, vous relèverez le défi du secret et de l'image associés à la maladie mentale et vous vous donnerez les moyens de vous rétablir.

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